Le vent se lève de Hayao Miayazaki

Hayao Miayazaki est sans hésitation mon réalisateur préféré. Je regarde toujours ses films avec le même émerveillement. Vous vous doutez donc bien que lorsque j’ai appris qu’il sortait son dernier film, j’ai hurlé « Aaaaaaaah Faut que j’aille le voir !!!!!!! » en sautant partout.

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J’ai été très surprise, il ne ressemblait pas aux films auxquels je suis habitué avec lui. Ici, pas de magicien, sorcière, dragon ou de très gros loups juste l’histoire (librement inspirée quand même) de Jirō Horikoshi, un ingénieur en aéronautique qui créa l’avion chasseur Mitsubishi A6M Zéro.

Je pense que j’en attendais peut-être trop ou que l’aspect « magique » m’a réellement manqué. J’ai était un peu déçu (juste un chouïa) du déroulement du film. J’ai attendu une action ou que quelque chose de conséquent arrive pendant tout le film. Vers la fin (sacrilège ultime pour moi !!!) j’ai même regardé l’heure sur mon portable.

Cependant, les graphismes restent sublimes et la poésie dont on a l’habitude est bien présente. L’histoire d’amour entre Jirō et Nahoko, n’est pas forcement exceptionnel mais très belle et touchante par sa simplicité. Et forcement, grande romantique que je suis, n’a pas réussi à retenir ses larmes à la fin du film.

Ma note 7/10

( Je ne peux pas mettre moins de sept à M.Miayazaki, c'est pas possible)

Marina de Carlos Ruiz Zafòn

J’étais à Gilbert Joseph à Paris entrain de cherche L’Ombre Du Vent du même auteur, quand j’ai vu ce petit livre (et oui, moi en dessous de 400 pages c’est un petit livre). Le titre déjà dont le prénom ressemble beaucoup au mien, le résumé et un mot de l’auteur indiquant que c’est le livre qu’il avait préféré écrire; il ne m’en fallait pas plus.

Interne au pensionnat, Oscar aime faire le mur, errer dans les rue désertes, les pinèdes, les villas d'un quartier laissé à l'abandon. Il suffira d'un chat et d'une montre en or pour qu'il bascule au pays des merveilles. Un royaume hanté par des amours mortes, un savant fou et les fantômes de Gaudi. Une Barcelone de rêve et de cauchemar, de théâtre et de cimetière, souterraine et baroque, d'où seul s'évadera le souvenir de son guide : l'inoubliable Marina...

J’ai dévoré ce livre, en deux jours, il était fini. Je ne pensais pas autant aimé l’auteur, la preuve j’ai enchaine directement avec l’ombre du vent, dont je vous parlerez peut être plus tard.

C’est une très belle l’histoire, celle de deux enfants qui tentent par tout les moyens de résoudre un effroyable mystère. Après leur rencontre, Marina décide de montrer à son nouvel ami, un évènement qui se produit tout les derniers dimanche du mois. Une vieille femme dépose une rose sur une tombe sans nom, ni date, juste gravé d’un papillon noir. Dès lors, ils ne vont cesser de tenter de percer ce mystère.

Je me suis très vite attaché aux personnages, tant à nos deux héros, que toutes les personnes qu’ils rencontrent. Ce qui m’a particulièrement plus chez eux, c’est leur côté sombre. En effet, chaque personnage a sa part d’ombre, ce n’est jamais tout blanc ou tout noir. Et même les personnages les plus noirs m’ont touché, j’ai réussi à comprendre le cocher qui refuse de quitter son maitre car celui-ci l’a sauvé enfant ; j’ai aussi compris la déchéance de Mihaïl, et tout ceux qu’il y a entrainé.

L’atmosphère du livre est également très prenante. Le peu de descriptions que fais l’auteur des lieux m’ont suffit pour qu’ils se construisent dans mon esprit. Certains de ces lieux sont terrifiants comme la serre ou le Théâtre Royal, quand d’autres me permis quelques minutes d’être en vacance.

Ce livre est très sombre et je vous déconseille de lire certains passages avant d’aller vous coucher. Mais pour moi, cela reste une très belle histoire, celle d’une fuite. Oscar fui la réalité, Marina la maladie, Mihaïl la mort…

Bref, je pourrais encore vous énumérez toutes les raisons qui ont fais que j’ai adoré ce livre mais j’y serai encore demain. Je peux donc juste vous conseiller de le lire et de me donner votre avis.

Note: 8/10